Recevez les nouveautés en avant-première, les coulisses de l’atelier
et un petit cadeau printable à chaque saison 🎁💛
Get early access to new releases, behind-the-scenes from the studio,
and a free seasonal printable gift 🎁💛
Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent dans chaque email.
« Ce n’est pas la laideur que l’on fuit, mais la vérité pétrifiée dans ses yeux. »
On raconte qu’avant que les hommes n’érigent leurs cités, quand la lune parlait encore aux pierres, vivait Layla, née de l’antique lignée des Échidnides — les enfants du chaos primitif.
Elle n’était pas un monstre, mais une prêtresse.
Une gardienne vouée à un culte lunaire dont le nom s’est effacé avec le temps.
Dans les galeries d’un temple taillé à flanc de falaise, elle veillait sur les oracles de pierre : des visions gravées dans le roc, offertes par la déesse blanche aux initiés capables d’en lire les signes.
Chaque nuit, au rythme des marées et des éclipses, Layla chantait pour maintenir l’équilibre entre les vivants et l’invisible.
Mais un jour, les hommes vinrent.
Leur soif de lumière brisa l’ordre ancien.
Ils profanèrent le sanctuaire, firent taire les voix du culte et scellèrent les galeries sacrées.
Les sœurs de Layla furent réduites au silence.
Elle, disparut dans l’ombre du temple.
Les siècles passèrent.
Son nom fut effacé, son souvenir dissipé dans la poussière du monde.
Pourtant, certains disent qu’à la tombée de la nuit, dans les forêts où la pierre suinte encore la mémoire, on peut sentir son regard.
Layla ne pétrifie pas.
Elle révèle.
Et ceux qui croisent son regard ne voient pas la mort, mais la vérité qu’ils fuyaient.
Car ce n’est pas la laideur que l’on redoute…
mais la lumière figée dans ses yeux.
Au cœur d’une clairière impénétrable, là où les ronces se plient sans se briser, Layla bâtit à mains nues son nouveau trône, un fauteuil de pierre grise veinée de rouge, gravé de sa marque : deux serpents entrelacés, la gueule tournée vers la vérité.
Autour d’elle, les statues silencieuses sont les restes de ceux qui ont douté.
Layla ne combat pas pour la gloire, mais pour l’équilibre.
Une épée est forgée dans le métal des langues coupées — une lame chantante qui ne saigne que le mensonge.
Son bouclier porte son propre regard en effigie, détourné, inversé, capable de renvoyer la trahison à son expéditeur.
Son regard, lui, ne transforme pas en pierre.
Il révèle ce que l’âme cache et pétrifie ceux qui refusent de l’accepter.
Ce ne fut pas un combat, ni une alliance facile.
Mais un reconnaissance muette entre créatures brisées, puissantes et en quête d’équilibre.
Elles se sont agenouillées, non pour se soumettre, mais pour jurer de ne jamais trahir l’ombre qui les a unies.
“Veritas non fugit oculos” – La vérité ne fuit pas le regard.
« Lorsque l’Œil de Pierre verra double,
et que la voix du silence dansera dans le sang,
le seuil s’ouvrira.
L’un des deux se figera,
l’autre traversera. »
Interprétation (secrètement gardée par Layla) :
Le temple dissimulerait un passage entre mondes — un entre-deux destiné à s’ouvrir lorsqu’un double reflet trouble le jugement de Layla. Un écho, une sœur perdue, ou une ennemie miroir ? Nul ne sait… Mais elle guette, car les serpents deviennent nerveux à la pleine lune.
D’autres présentations à venir
Merci pour votre soutien et votre fidélité, et à très bientôt pour de nouvelles aventures…
pour suivre mes actualités retrouvez moi sur les réseaux
« Il y a des jours où mes écailles me brûlent, comme si je portais une histoire plus ancienne que la mienne.
Je n’ai pas choisi de voir —
mais maintenant que je vois, je ne puis plus détourner le regard.
Ceux qui m’ont changée ont disparu. Mais le poids est resté.
Et toi, lecteur, es-tu certain de vouloir connaître ce que je protège ? »
Mais le silence ne dure jamais éternellement.
Des siècles plus tard, sous la poussière des pierres et la mémoire des vents, une autre voix allait s’éveiller.
[Découvrir Noctéa, Enfant de la Nuit 🌑 Noctéa bjd minifee –